NETTALI.COM - "Le volume de subvention dans le budget constitue une problématique. Les subventions pour la finance publique sont ce que le cancer représente pour le corps humain. Et si on y prend garde, c’est un mal qui va finir par déstructurer tout le corps de nos finances publiques et rendre l’action de l’État inefficace. Il convient de régler définitivement cette question. En 2022-2023, rien que sur le coût de la vie chère, l’État a englouti 338 milliards, sans compter les subventions sur les produits énergétiques qui ont frôlé les 600 milliards. Voyez ce que cela représente au détriment de véritables activités de développement que le bud- get doit assurer. C’est intenable. Et cela a stressé à plus d’un titre. Quand nous disons que nous faisons référence à cette situation, aujourd'hui, il convient de la diagnostiquer. C’est ce que nous avons fait. Et en même temps que nous recherchons des améliorations sur le coût de la vie, il faut que nous puissions aussi adresser un début de réponse à cette situation qui est vraiment dramatique.”
Une enveloppe de 53,4 milliards F CFA pour faire face à la cherté de la vie
"L'enveloppe qui est dégagée pour faire face à ces mesures s’élève à 53,4 milliards, qui se traduisent en termes de renonciation de recettes douanières. Cinquante-trois milliards contre les 142 milliards de l’année 2023, il y a un effort assez important qui a été fait. Mais la solution se trouve dans la technique fiscale. Il faut procéder à une redistribution de notre fiscalité indirecte de façon à pouvoir faire un meilleur ciblage sur les produits qui impactent réellement..."