NETTAL.COM - En conseil des ministres ce mercredi 10 juillet, le Président de la République est largement revenu sur les recommandations issues des assises de la justice. Ainsi Bassirou Diomaye Faye a demandé au premier ministre de faire une communication mensuelle sur l’état de mise en œuvre des dites recommandations.

Le chef de l’Etat a marqué son accord de principe sur les recommandations consensuelles des Assises de la justice consignées dans le rapport, souligne le communiqué du conseil des ministres de ce mercredi 10 juillet 2024. Ainsi, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et au ministre de la Justice de faire "une communication mensuelle en Conseil des Ministres sur l’état de mise en œuvre des recommandations et décisions issues des Assises de la justice et de tenir compte, dans cet exercice à leur conformité avec les valeurs de notre société, notre culture et nos croyances",peut-on litre dans le communiqué .

En outre, il a salué "l’esprit participatif et inclusif de l’exercice, soutenu en cela par l’activation de la plateforme JUBBANTI. Cette innovation notable dans la communication de l’Etat consacre la digitalisation de la participation citoyenne à l’action publique mais également le pragmatisme dans le déploiement du PROJET de transformation systémique du Sénégal. Ce qui s’inscrit dans l’engagement primordial à asseoir un État de droit, une République exemplaire et une Nation solidaire à travers des institutions fortes et une justice crédible qui agrée le peuple sénégalais au nom duquel elle est rendue", note le communiqué.

Non sans demander au Premier Ministre, au Ministre de la Justice et aux ministres concernés, de lui proposer "un calendrier de mise en œuvre des réformes du secteur de la justice en droite ligne du programme législatif du gouvernement. Cet agenda législatif doit viser notamment la révision de la Constitution et des Codes spécifiques", indique le communiqué.

Lequel de marquer que le Président de la République a demandé "l’évaluation, sous l’égide du Ministre des Finances et du Budget, des coûts et impacts financiers des réformes proposées en vue d’apprécier l’opportunité de leur priorisation dans la programmation budgétaire".

Avant d’informer le Conseil de sa disponibilité à "recevoir encore toute contribution ou proposition pertinente relative à la réforme du Conseil supérieur de la Magistrature concernant notamment l’élargissement de ses membres aux acteurs n’appartenant pas au corps des magistrats et la problématique de la présence dans l’instance du Président de la République et du Ministre de la Justice".