«Comme je l'ai indiqué dès dimanche soir, j'assumerai mes fonctions de premier ministre tant que le devoir l'exigera. Je pourrai siéger sur vos bancs dès lors que le président de la République aura accepté ma démission et qu'avec mon Gouvernement, nous expédierons les affaires courantes», a précisé le premier ministre dans le même message.
«Avec la dissolution et les élections législatives anticipées, nous avons frôlé la disparition», admet l’éphémère ministre de l’Éducation dès les premiers mots de sa profession de foi. À la veille de son élection probable à la tête du groupe Renaissance, la première mesure proposée par le député des Hauts-de-Seine est de rebaptiser le groupe «Ensemble pour la République». Comme ses prédécesseurs, Gabriel Attal promet davantage de «collégialité» dans les prises de décision. Pour cela, il souhaite organiser des élections afin d’élire les vice-présidents du groupe et «d’ouvrir la réunion hebdomadaire du bureau du groupe à tous les députés».
Après son bail à Matignon, Gabriel Attal aura un rôle central au sein du dispositif macroniste, d’autant plus dans une configuration sans majorité claire à l’Assemblée. Une fois élu président, il retrouvera lors d’une réunion hebdomadaire l’ensemble des chefs de groupe. Ce rendez-vous réunira de nombreux poids lourds de la scène politique avec notamment Marine Le Pen (RN), Laurent Wauquiez (LR), Mathilde Panot(LFI) ou encore Éric Ciotti (A Droite).