NETTAL.COM - Le président du groupe parlementaire Yewwi, Ayib Daffé, a interprété, sur le plateau de Jury du dimanche, le face à face du président de la République avec une certaine partie de la presse ce samedi 13 juillet. A l’en croire, il est important d’encourager et de soutenir la presse nationale et de lui réserver la primeur.
Le président de la République du Sénégal a accordé sa première interview officielle à la presse nationale. C’était ce samedi 13 Juillet 2024 au Palais de la République. C’est pourquoi, selon l’invité du Jury du dimanche, ce 14 juillet sur iradio, 90.3, il est important d’encourager et de soutenir la presse nationale et de lui réserver la primeur.
Abordant les 100 jours de Bassirou Diomaye Faye à la tête du pays, objet principal même de sa rencontre avec 6 organes de la place, le président du groupe parlementaire Yewwi, Ayib Daffé a noté que parler de bilan serait prématuré.
"Quand même nous avons eu à noter des prémices et surtout par rapport à la volonté du président de la République et de son gouvernement, de tenir leurs promesses et leurs engagements. On a eu à le voir sur le plan politique, le président de la République a démissionné de son poste de secrétaire général de Pastef, la formation d’un gouvernement resserré de 25 ministres, 5 secrétaires d’état et également la demande faite aux ministres de démissionner de leur poste de maire ou de président de Conseil départemental, pour se consacrer exclusivement à la fonction gouvernementale", a-t-il indiqué.
Poursuivant, il ajoute : "sur le plan des réalisations et des actions, il y a la volonté de mettre en œuvre le PROJET qui va remplacer le PSE, avec l’élaboration d’un nouveau référentiel qui sera disponible à partir du mois de septembre. Mais en attendant, il y’a un plan d’action gouvernemental et le gouvernement a aussi élaborer un agenda législatif et réglementaire. Pas moins de 83 projets de lois, des centaines de décrets et d’arrêtés sont prévus".
Avant d’arguer : "on a eu à voir dans le domaine de la justice, l’organisation d’un dialogue national sur la justice et sur la réforme et la modernisation de la justice, avec un rapport qui a été remis au président de la République".