NETTALI.COM - Le militant panafricaniste Kemi Seba, connu pour ses positions contre la France et l’Occident, a été déchu de la nationalité française par un décret paru ce mardi 16 juillet au Journal officiel de la République française, ont rapporté des médias locaux.
Le Béninois, de son vrai nom, Stellio Gilles Robert Capo Chichi, 42 ans, " est déclaré avoir perdu la nationalité française", indique ce décret.
Le ministère de l’intérieur avait demandé, en début d’année 2024, la déchéance de sa nationalité. En réponse, le militant avait publié une vidéo d’une de ses conférences de presse où on le voyait brûler son passeport français. Il déclarait à l’occasion de ce rassemblement face à la presse, à Fleury-Mérogis être un " Béninois libre " : " Votre passeport ce n’est pas un os que vous nous donnez ou nous retirez en fonction de notre degré de soumission vis-à-vis de vous, comme si les Noirs étaient des chiens. Je suis un homme noir libre. "
Aujourd’hui, suite à cette décision des autorités française, Kémi Séba a fait un post sur sa page Facebook. Voici la réaction cash du militant panafricaniste:
" Plus de nationalité française ?Gloire à Dieu. Libéré je suis de ce fardeau. J’ai quitté la France depuis bientôt 14 ans à cause de sa politique néocoloniale et de sa négrophobie systémique que je combats depuis l’Afrique frontalement; j’ai de plus brûlé le passeport depuis plusieurs mois déjà. Me retirer la nationalité car je critique votre néocolonialisme est, chères autorités françaises, une reconnaissance (TRÈS PEU STRATÉGIQUE) de votre part, de l’efficacité de mon travail politique contre VOUS AUTRES, les tenants de cette Françafrique.
La décision du conseil d’Etat vient très en retard, mais mieux vaut tard que jamais.
Ma lettre de demande d’abandon de nationalité trônait, comme nous l’avions annoncé au conseil d’État, sur le bureau de mon avocat depuis plusieurs mois au cas où ce même conseil désavouerait le ministère de l’intérieur .
Tout rentre dans l’ordre désormais . C’est maintenant que tout commence. Courage à vous, car vous venez de nous rajouter des tonnes de litres d’essence dans notre moteur politique ".