NETTAL.COM - A vingt‐quatre heures de la tenue du procès en appel de l'affaire Boffa‐Bayotte, les familles du présumé planificateur de la tuerie qui a fait six morts et de son complice présumé ont fait face à la presse.
Les familles du journaliste René Capin Bassène et d'Omar Ampoï Bodian ont fait face à la presse ce lundi 22 juillet, dans le quartier de Lyndiane, situé à la lisière de la commune de Ziguinchor. Elles demandent à la justice "de rendre le droit et rien que le droit".
Ces familles contestent le verdict rendu en première instance par le tribunal de Grande instance de Ziguinchor.
"Nous, familles des détenus René Capin Bassène et Omar Ampoï Bodian avons relevé certains écueils qui ne rassurent pas quant à la tenue d'un procès équitable. C’est la raison pour laquelle, nous sollicitons l'implication des nouvelles autorités judiciaires dans ce dossier", a déclaré Nicolas S. Basséne porte parole du jour des familles.
"René Capin Basséne et Omar Ampoï Bodian ont toujours œuvré pour la paix en Casamance. Ils ont été incarcérés arbitrairement et la justice sait bel et bien qu’ils sont innocents. Nous demandons à la justice de saisir l’occasion, ce mercredi 24 juillet 24, pour se racheter car, ce procès, qui, du début à la fin a toujours été une mascarade. Nous avions pensé que la justice sénégalaise allait rendre justice au nom du peuple mais, tel n’est pas le cas. Une justice au nom du peuple pour qu’enfin jaillisse la lumière de la vérité dans cette affaire dite massacre de Boffa‐Bayotte", a-t-il ajouté.