NETTALI.COM - Des dizaines d'athlètes ont été ou sont positifs au Covid-19 à l'occasion de ces Jeux olympiques de Paris 2024. D'ailleurs ces derniers jours, les annonces de contaminations se multiplient. Jeudi 8 août au soir, à l'issue de la finale du 200 mètres, le sprinteur américain Noah Lyles, déjà sacré sur 100 mètres, a révélé être positif au virus.

Mardi, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) avait révélé qu'au moins 40 athlètes participants aux JO avaient été testés positifs au Covid-19. Alors, faut-il s'attendre à une recrudescence des contaminations ces prochains jours ? Le Covid-19 sera-t-il l'un des héritages des Jeux ?

La nouvelle vague de Covid-19 qui concerne toute l’Europe, a démarré en juin et semble partie pour durer plus de trois mois, même si un peu partout les systèmes de surveillance ont été désarmés et ne permettent pas d’avoir une vue très nette sur le phénomène. Il est certain cependant que les grands rassemblements comme ceux provoqués par les JO de Paris favorisent la circulation des virus respiratoires.

Si cette vague ne devrait plus saturer les hôpitaux ni les morgues grâce à la vaccination et à l’immunité acquise par les infections antérieures, elle fait craindre cependant une recrudescence des formes persistantes de Covid appelées Covid longs.

Quant aux 14.000 athlètes et staff résidant au village olympique, il n’aurait pas été très compliqué d’en tester régulièrement un échantillon représentatif de volontaires mais ni les autorités françaises ni le Comité international olympique n’ont retenu cette idée. L’Australie a la seule délégation, qui a procédé à des prélèvements sur 80 athlètes.

40 d’entre eux se sont révélés positifs, confirmant une circulation très élevée du coronavirus au sein du village olympique. Rapportée au 10.500 athlètes, c’est au moins mille d’entre eux qui ont dû être porteurs du virus au cours de ces JO. Ainsi l'on ne peut pas dire que la surveillance épidémiologique du Covid ait été à la hauteur des enjeux dans ces JO en France.