NETTALI.COM - Une nouvelle proposition a récemment émergé, suggérant l'ouverture du Conseil supérieur de la magistrature à des personnalités extérieures au sein de l’UMS. Cette idée, qui vise à renforcer la transparence et à éviter le copinage, divise profondément les acteurs du secteur.
Les partisans de cette ouverture soutiennent qu'il est nécessaire d'inclure des non-magistrats pour refléter les aspirations du peuple et restaurer la confiance des citoyens envers la justice. Ils estiment que la présence de personnalités extérieures au Conseil pourrait apporter une plus grande transparence dans la gestion des carrières des magistrats. Cette proposition s'accompagne d'une campagne médiatique orchestrée par ceux qui espèrent rejoindre le Conseil et leurs soutiens, souvent en dehors du pouvoir judiciaire.
Cependant, cette initiative suscite de vives critiques au sein de la communauté judiciaire. Les magistrats rappellent que seuls ceux ayant suivi une formation rigoureuse au Centre de formation judiciaire et ayant réussi à l'examen de sortie peuvent prétendre siéger au Conseil. Pour le CMS, il est essentiel de distinguer le juridique, qui relève du droit, du judiciaire, qui concerne l'application de la loi. L'ouverture à des personnalités extérieures risque de brouiller cette distinction.