NETTALI.COM - L’Alliance pour la République (APR) s’insurge contre la volonté du président Bassirou Diomaye Faye de dissoudre le Conseil économique, social et environnemental (Cese) et le Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT). Il fait cas de “menaces lourdes sur notre destin collectif” et compte “faire face au pouvoir en place”, en défendant “sans concession la République aujourd'hui fragilisée par ces manœuvres d'un autre âge”.

Dans une note reçue à “Nettali.com”, le Secrétariat exécutif national (Sen) de l’APR appelle les démocrates et les républicains de tout bord à la constitution d'un large front uni pour “rejeter avec force ce mode de gouvernance qui bégaie tragiquement entre régression démocratique, mise en péril de la République et tentation totalitaire”.

Ainsi, le Sen de l’APR dit apporter son soutien résolu aux députés du groupe BBY qui, “face aux manœuvres grossières, ont pris leur responsabilité en jouant leur rôle de garant de la crédibilité et du prestige de nos institutions républicaines”. De la même manière et avec la “même détermination”, le Sen exprime sa “solidarité agissante et sans faille aux membres du Cese et du HCCT qui, estime-t-il, poursuivent leur travail dans le respect du principe sacré de la continuité de l'État”.

Selon les “apéristes”, le projet de loi rejeté par la Commission des lois de l’Assemblée nationale n’a d'autre objectif que de “permettre au PM de se défiler devant l’obligation de présenter sa DPG devant l'institution parlementaire, expression achevée de la représentation nationale, jeter en pâture les députés qu'ils voudraient accuser de bloquer une pseudo-rationalisation des ressources et trouver un argument de campagne pour pouvoir, sans idée, sans ambition et sans vision ni programme, tromper et manipuler les Sénégalais en vue de l’échéance électorale à venir”.

L’APR entend faire face à ce régime de Diomaye-Sonko. Une autre chaude journée en perspective à l’Assemblée nationale.