NETTALI.COM - Pour la rentrée scolaire 2024-2025, le nouveau régime a décidé de dérouler un ambitieux plan d’actions visant à répondre aux défis récurrents du secteur éducatif et favoriser un environnement convenable à l’apprentissage.

Ce jeudi 19 septembre, à l’issue de la réunion interministérielle sur la rentrée scolaire, le Premier ministre, Ousmane Sonko, a décliné les 30 mesures phares prises par son Gouvernement, s’inscrivant dans la dynamique de transformation systémique de l’éducation nationale basée sur une nouvelle vision. Dans sa communication, le Premier ministre a d’abord rappelé «qu’il est indispensable, au-delà des uniformes, que l’État veille à éradiquer toutes formes de discriminations liées aux tenues vestimentaires des élèves». Il a dénoncé «l’anarchie réglementaire» tolérée par les régimes précédents. Il précise : «Dans d’autres pays, quand il est décrété que tel port vestimentaire n’est pas autorisé, tout le monde s’y conforme. En république, ça fonctionne ainsi».

Afin d’assurer les conditions d’une éducation inclusive, garantissant le libre accès de tous les enfants à l’école, sans distinction aucune, notamment portant sur le port vestimentaire, le ministre de l’Éducation nationale devra soumettre, au plus tard le 27 septembre 2024, un arrêté invitant les établissements scolaires à conformer leurs règlements intérieurs aux dispositions de la Constitution. «Je vous exhorte à nous présenter un arrêté, dans les plus brefs délais, qui réglera définitivement cette question afin qu'aucun élève ne puisse être discriminé pour des raisons vestimentaires, et qui s’appliquera à toutes les écoles, y compris celles dites étrangères. Elles se trouvent sur le sol sénégalais, et seules les représentations diplomatiques sont considérées comme territoires étrangers, alors elles appliqueront ce que le Sénégal aura décidé», a clairement dit le Premier ministre Ousmane Sonko.

S’agissant de l’amélioration des conditions d’enseignement-apprentissage et des performances des élèves, le Gouvernement a prévu de poursuivre la redynamisation du dispositif du dialogue social, notamment sur les questions relatives aux décisionnaires, à l’accès au logement, aux actes d’avancement et à la formation continue diplômante. Il compte également mettre en œuvre un plan de résorption du déficit du personnel enseignant et d’encadrement ; dans ce cadre, étudier les modalités de satisfaction du besoin de recrutement complémentaire de 4 527 enseignants et de 800 formateurs dans les centres de formation professionnelle.  Il veillera au transfert effectif des budgets de fonctionnement des écoles élémentaires publiques et mettra en œuvre une stratégie de lutte contre le redoublement et les déperditions scolaires (…).