NETTALI.COM - Le choix d'Ousmane Sonko d'enterrer la coalition "Diomaye Président" et d'imposer Pastef à ses alliés pour les prochaines législatives crée des remous. Me Moussa Diop conteste et accuse.
Remous au sein de la coalition "Diomaye Président" ou de ce qu'il en reste. Ce samedi, Ousmane Sonko a réuni les leaders de ladite coalition pour leur faire part de sa décision d'imposer que les listes de la mouvance présidentielle aux prochaines législatives portent la bannière de son parti, le Pastef. Ce qui ne fait pas l'unanimité au sein de "Diomaye Président". Et Me Moussa Diop est un des premiers à dire non même s'il dément avoir démissionner de la coalition.
"J'apprends ce jour dans la presse que j'aurais démissionné de la Coalition Diomaye Président. Je tiens à démentir formellement cette fausse information", écrit-il sur sa page Facebook. A l'en croire, la vérité est la suivante : "Ousmane Sonko nous a conviés hier à une rencontre suite à ma demande d'explications jeudi sur la Rts. Il nous a tous fait comprendre qu'il avait décidé d'aller aux élections Législatives du 17 novembre 2024 avec son parti le Pastef en estimant que la Coalition Diomaye Président était périmée par son objet ( confirmation du député Ayib Daffé). Le parti And Goryi que je dirige a alors décidé de déposer ses listes face à ce manque de considération des alliés."
"Il n'a jamais été dit ou écrit par moi que je démissionnais de la noble Coalition ayant porté son Excellence le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye au pouvoir, patrimoine de tous les leaders. Cette fausse information véhiculée par certains feddayines du président du Pastef (dont la coordonnatrice Aïda Mbodj )pour ternir mon image ne saura prospérer car je sais me défendre", a poursuivi Me Moussa Diop.
En fait, l'option d'Ousmane Sonko est de présenter des listes Pastef et d'y intégrer les alliés qui le souhaitent. D'ailleurs, selon nos informations, il n'y aura que des militants de Pastef sur les listes départementales. Les alliés seront donc intégrés dans la liste nationale. Mais cette option n'agrée tous les responsables de Pastef. Ces derniers pensent avoir plus de poids électoral que certains de leurs alliés qui se disent leaders de partis ou de mouvements.