NETTALI.COM - Le rassemblement prévu par l'Alliance pour la Transparence des Elections (Atel), vendredi 27 septembre, à la Place de la Nation, a été interdit par l’autorité administrative. Le motif avancé ? La proximité du couloir de bus du BRT, un prétexte jugé ridicule par Atel, d’autant plus qu'une autre manifestation a été autorisée au même endroit.

Cette interdiction est la dernière en date d'une série de restrictions qui visent, selon Atel, à empêcher toute mobilisation non approuvée par le pouvoir, d’après un communiqué de la plateforme.

L'alliance critique également le manque de communication du gouvernement. Selon ses responsables, la proposition de changement de lieu n’a été formulée qu'à quelques heures de l'événement, sans explication valable, rendant impossible toute réorganisation.

Atel voit dans cette attitude une volonté manifeste de restreindre la liberté de réunion, rappelant l'interdiction illégale récente de la marche des marchands ambulants et celle des mourides de Massalikoul Jinane. Ce climat de répression est perçu comme un signe inquiétant de la dérive autoritaire du régime.

Atel dénonce ce qu’elle appelle une “dictature populiste”, où toute manifestation contraire aux intérêts du pouvoir est interdite. Pour l'alliance, il s’agit d’une violation flagrante du droit constitutionnel de manifester, un droit fondamental pour toute démocratie.

Face à cette situation, Atel se réserve le droit de saisir les juridictions compétentes pour contester cette nouvelle atteinte à la liberté publique. Par ailleurs, l'alliance prévoit d'organiser une conférence de presse pour annoncer la suite de son plan d’action et mobiliser l'opinion publique contre ce qu’elle considère comme un abus de pouvoir.