NETTALI.COM- Faisant face à ́la presse, le mardi 8 octobre, le parti Pastef a encore une fois décrié la gestion "désastreuse" de l’ancien régime. S’exprimant, le ministre des Transports, El Malick Ndiaye a fait des révélations accablantes dans son ministère avant d’annoncer la création d’une Haute juridiction, si toutefois leur parti obtient la majorité.
En vue d’apporter des éclaircissements notamment aux auteurs de recours devant le Conseil constitutionnel contre la candidature du Président du Pastef, Ousmane Sonko, le parti Pastef a tenu une conférence de presse ce 8 octobre. Mais c'était plutôt une occasion pour le parti au pouvoir de faire encore le bilan du régime sortant.
Le ministre des Transports, El Malick Ndiaye a, à cet effet, fait savoir que le Pastef compte mettre sur pied « une Haute Cour de justice » pour poursuivre Macky Sall et les membres de son gouvernement s’ils obtiennent la majorité à l’Assemblée nationale.
« Ils ne veulent pas que les choses dont ils sont les auteurs soient mises sur la table . Ils savent que si Pastef a une majorité absolue à l’assemblée nationale, nous allons installer la Haute cour de la justice pour les traquer tous. Macky Sall a changé, avant de partir, la donne au niveau de la CREI qui, dans sa forme actuelle, ne peut pas les poursuivre . Ils savent qu’ils devront rendre des comptes à la justice », a-t-il affirmé.
Le responsable de Pastef ne s’est pas arrêté là. Il a révélé des gestions nébuleuses à Dakar Dem DIkk et AIBD. « Nous avons trouvés 2814 CDI et 327 prestataires à DDD alors que lors de la Tabaski, nous avons fait appel aux militaires par manque de chauffeurs, pour convoyer les usagers en partance pour la fête. Donc où sont passés tous ces travailleurs », a indiqué El Malick Ndiaye qui ajoute en outre que la masse salariale se chiffre à 1,2 milliard par mois, avec 95 milliards de dette fiscale.
Concernant l’Aéroport international Blaise Diagne,(AIBD), El Malick a révélé que le budget est de 22 milliards francs CFA avec une recette de 7 milliards annonçant que c’est l’État qui complète les 15 milliards déficitaires.
Le responsable de Pastef a souligné que cette mauvaise gestion est notée dans tous les autres ministères et directions.