NETTALI.COM - Le Sous-préfet de la commune de Sam Notaire, Ch. Gn. est sous le coup d’une poursuite judiciaire portant confiscation d’un bien privé. Le dossier diligenté par le procureur de la République du tribunal de Pikine – Guédiawaye (soit transmis), a fini devant les limiers de Guédiawaye qui ont ouvert une enquête.

C’est devant le procureur de la République, près le tribunal de grande instance de Pikine – Guédiawaye, que le sieur B. Keïta est allé se plaindre des «désagréments que lui a causés le sous-préfet de la commune de Sam Notaire». Articulant ses récriminations contenues dans sa lettre plainte soumise à l’appréciation du parquetier en chef, le 8 octobre dernier, B. Keïta a accusé le sous-préfet Ch. Gn. de confiscation d’un bien privé. Décidé à faire la lumière sur cette affaire, le procureur de la République a, dès le lendemain 9 octobre, saisi le commissariat de police de Guédiawaye d’un soit transmis aux fins d’enquête.

Des sources avisées révèlent que tout est parti d’une opération de désencombrement de la voie publique déroulée courant mars dernier, dans cette partie de la banlieue. Au cours de cette opération coup de poing, le dispositif chargé d’assainir la voirie sous la supervision du sous-préfet Ch. Gn. ne va pas épargner le véhicule de marque «Ford Five Hundred» appartenant à B. Keïta. Ce dernier qui avait pourtant stationné son véhicule devant son domicile, n’a rien pu faire pour empêcher qu’il soit remorqué. Pour retrouver son bien qu’il estime avoir été enlevé «irrégulièrement», B. Keïta avait alors entamé auprès de l’autorité préfectorale, une série de démarches pour réclamer son véhicule, mais en vain.

Étant visiblement dans l’incapacité de se faire restituer son véhicule, B. Keïta va saisir le procureur de la République d’une procédure judiciaire portant confiscation d’un bien privé (son véhicule), intentée contre le sous-préfet. Les limiers du commissariat central de Guédiawaye qui ont ouvert une enquête, ont pris langue avec le sous-préfet Ch. Gn., ainsi que le Préfet de Guédiawaye. Selon toujours nos sources, les limiers décidés à donner une suite judiciaire au soit-transmis du procureur de la République, vont, dès mardi prochain, procéder à l’audition du plaignant B. Keïta.