NETTALI.COM - Sans suspens et à quelques 18 mois de la présidentielle de février 2026 en Gambie, le successeur de Yahya Jammeh a mis les points sur les « i » en se déclarant publiquement candidat à la présidentielle à venir.
Adama Barrow se dit prêt à briguer un troisième mandat en 2026 malgré les restrictions qu’imposent les textes de la CEDEAO. Pire, Le président gambien, Adama Barrow, ne veut surtout pas entendre parler de limitation du nombre de mandats dans son pays.
Pas question de limitation de mandat
Lors d’une récente interview accordée aux médias de son parti, le NPP, il a rappelé que la Constitution gambienne n’en fait pas cas. Ceux qui parlent de limitation du nombre de mandats, ce sont les opposants de l’UDP, a accusé le dirigeant. « Fort heureusement, il ne leur revient pas de désigner le candidat du NPP, à la prochaine élection présidentielle », s’est réjoui Adama Barrow.
« Je veux leur dire (à l’UDP) que je serai candidat en 2026. Qu’ils viennent me battre. Les Gambiens ne sont pas stupides, ils savent qui travaille et qui ne travaille pas », a lâché Adama Barrow, visiblement impatient d’affronter l’opposant historique Ousainou Darboe dans les urnes.
« Cette responsabilité est entre les mains des membres de (mon) parti », assure l’occupant de la State House, avant d’annoncer sa candidature pour 2026. Apparemment, celui qui avait décidé d’écouter les conseils de sa femme, a pris la résolution de faire comme son successeur, Yahya Jammeh. Le polygame a du réécouter une seconde fois, sa deuxième épouse avant de se décider à se maintenir à la magistrature suprême.
« Je veux leur dire (à l’UDP) que je serai candidat en 2026. Qu’ils viennent me battre. Les Gambiens ne sont pas stupides, ils savent qui travaille et qui ne travaille pas », a lâché Adama Barrow, visiblement impatient d’affronter l’opposant historique Ousainou Darboe dans les urnes. « Je veux le rassurer. Quand j’en aurai fini avec lui cette fois-ci, il ne rebondira pas », a déclaré Barrow un peu comme une promesse au vieil avocat de 76 ans. Les propos du président Barrow ont été rapportés par le journal Gambien en ligne « The Standard ».