NETTALI.COM - Il ne roule plus, il rampe depuis bientôt un mois. Avec des arrêts intempestifs sur l’axe Yeumbeul - Diamniadio, à l’aller comme au retour. Tout a commencé avec la forte pluie qui s’était abattue sur Dakar et sa banlieue le 25 septembre 2024. Une seule pluie et le Train express régional (TER) n’arrive plus à rouler comme auparavant.

Face à l’étonnement des voyageurs qui n’ont eu de cesse de demander des explications, la Seter était enfin sortie de sa réserve pour se justifier dans un communiqué en date du 30 septembre. “Le TER de Dakar connaît une situation très perturbée suite aux très fortes pluies du 25 septembre. Les premiers résultats du diagnostic montrent un nombre important d’équipements électroniques impactés”, informait la société de gestion. Depuis lors, même s’il y a un léger mieux ces derniers jours, les défaillances n’ont toujours pas été résolues.

Plongeant des milliers de voyageurs, surtout ceux de Rufisque, dans l’expectative des longs voyages aux durées aléatoires. Cette situation commence sérieusement à inquiéter certains voyageurs qui pensaient au début qu’il s’agirait de simples pannes techniques et que tout allait rapidement rentrer dans l’ordre. Mais jusque-là, le problème perdure. Et ils sont nombreux les clients à se détourner du TER, devenu aussi lent que n’importe quel “clando”.

La bonne nouvelle, c’est que la deuxième phase du projet, elle, se déroule plus ou moins bien. “L’une des sept rames attendues a été réceptionnée ces derniers jours. “L’opération, qui s’est déroulée à Dakar-Terminal sis au môle 2 du Port autonome de Dakar (PAD) a été réalisée avec l’accompagnement des autorités douanières et portuaires dans des conditions optimales”, a relevé l’entreprise de logistique dans un communiqué reçu à “Nettali.com”.

Cette nouvelle livraison, rappelle le communiqué, “s’ajoute à la dizaine de trains déjà en service et témoigne de la progression continue de ce projet d’envergure de l’État du Sénégal, visant à renforcer les infrastructures de transport de la région”.

Ce train, en même temps que les six autres attendus, devra servir dans la deuxième phase du projet qui permettra d’étendre le réseau à l’aéroport international Blaise Diagne de Diass.