NETTALI.COM -La transplantation d'organes à partir du donneur vivant limite le nombre de dons. C’est pourquoi, à l’occasion de la journée mondiale du don d’organes célébrée ce jeudi 17 octobre 2024, le Conseil national du don et de la transplantation ( CNDT)  a plaidé pour une modification de la loi intégrant la personne décédée.

Depuis 2005, le 17 octobre est célébrée la Journée mondiale du don d'organes et la greffe de tissus humains. Cette journée est dédiée par l'OMS à la lutte contre les ravages socio-économiques et les nombreux décès causés par les défaillances terminales d'organes.

Selon ́le Conseil national de don et de ́la transplantation, c’est l'occasion de proposer des solutions pour rendre la transplantation rénale pérenne et accessible au plus grand nombre. « L'accès équitable des malades au don, à la transplantation d'organes et de greffe de tissus humains, raison d'être du CNDT, constitue une forte demande sociale. Le financement de cette activité est un moyen efficace d'alléger les dépenses de santé dans le cadre de la lutte contre la Maladie Rénale Chronique. Le programme du don et de la transplantation d'organes et de la greffe de tissus humains s'adresse également à la greffe de cornée. Grâce à la publication du décret et des arrêtés encadrant le don et la greffe de cornée et l'aménagement d'une banque de cornée logée au CNDT, les bases du démarrage effectif de la greffe de cornée au Sénégal ont été posées. C'est un nouvel espoir pour les personnes souffrant de déficience visuelle liée à l'atteinte de la cornée », a indiqué le président du CNDT, Elhadji Fary Ka.

Poursuivant, il ajoute : « la révision de la loi encadrant le don, la transplantation d'organes et la greffe de tissus humains permettrait de faire en toute sécurité des greffes de cellules souches hématopoïétiques, soulageant ainsi les patients atteints de cancers du sang et d'autres affections touchant la moelle osseuse. L'inclusion de la procréation médicalement assistée permettra de donner la joie de l'enfantement aux couples légalement mariés atteint d'infertilité ».

En ce sens le CNDT plaide pour une modification de la loi. « La transplantation d'organes à partir du donneur vivant limite le nombre de dons, ce qui devrait inciter fortement à une modification de la loi en intégrant la personne décédée » a-t-il soutenu.