NETTALI.COM - Bougane Guèye est toujours retenu dans les locaux de la gendarmerie de Bakel suite à son interpellation. Il est poursuivi pour rébellion et  refus d'optempérer. Le président de Gueum Sa Bopp a fait publier un communiqué dans lequel il accuse le PASTEF d'opprimer l'opposition et jure que pour le Sénégal, il est prêt à tous les sacrifices.
 
"Je renouvelle mon appel à la résistance face à l’oppression que Pastef a fini d’installer dans ce pays. Empêcher une mission humanitaire de l’opposition conformément à son devoir d’assistance, pour exprimer sa solidarité aux sinistrés, est la dernière des forfaitures qu’on veut nous imposer. Nous avons constaté, l’indifférence de PASTEF enivré dans une jouissance festive entre le Grand Théâtre, le CICAD et Dakar ARENA depuis le 26 septembre, sans aucune compassion à l’égard de milliers de sinistrés privés de tout moyen de survie et abandonnés à eux seuls", dénonce-t-il..
 
"Je condamne ce gouvernement  incompétent et insouciant, qui ayant pleine et claire conscience de la montée des eaux du fleuve, n’a pris aucune mesure de précaution pour anticiper cette catastrophe pourtant prévisible. Ne devons-nous pas, reconnaître la pertinence de ceux qui soupçonnent une stratégie électorale, savamment planifiée pour empêcher le vote dans les circonscriptions électorales du nord, perdues d’avance par Pastef aux prochaines législatives du 17 novembre", ajoute Bougane.
"Le Sénégal ne sera jamais le titre foncier de Sonko ou de Diomaye"
 
A tous les sénégalais d’ici et ceux de la diaspora, il demande de rester debout pour combattre la dictature rampante  de PASTEF qui n’épargnera personne si l’on y prend garde.
 
"Nous avons été à Bakel et serons partout où ce sera nécessaire sur le territoire sénégalais. Les droits et libertés de circuler, consacrées par la constitution sénégalaise s’imposent au Président de la République, à son Gouvernement et à toute les institutions même judiciaires. Le Sénégal ne sera jamais le titre foncier de Sonko ou de Diomaye. Et nous ne comptons pas renoncer ou céder devant l’arbitraire encore moins négocier l’exercice des libertés qui nous sont conférées par la Constitution et le Pacte de 1966 sur les droits civils et politiques. Je suis prêt à l’ultime sacrifice pour la préservation des libertés publiques et la dignité de notre nation", jure-t-il.