NETTALI.COM - S'il y a un personnage public qui tient par dessus tout au débat entre Ousmane Sonko et Amadou Ba, c'est bien le journaliste Madiambal Diagne. Cela, il l'a fait savoir à travers son post sur X.
"Désormais que personne ne cherche un quelconque alibi pour se débiner du débat. Amadou Ba est prêt. C’est Ousmane Sonko qui a lancé le défi, qu’il vienne alors et je vous garantis que « dina xumb te dagan » ( ça va charrier). Amoul delo avance nak."
Un débat qui a lieu pour le moment lieu de manière virtuelle puisque les deux n'arrêtent de s'échanger des messages pour se lancer des piques, au moment où le Cnra dit niet pour ne pas créer une rupture d'égalité entre candidats.
"Je me réjouis de l’acceptation annoncée par M. Amadou BA du débat auquel je l’ai convié. Je suis étonné qu’il ait attendu des rumeurs d’interdiction du débat par le CNRA pour donner une réponse somme toute timorée, et enrobée de conditionnalités et dérobades, comme à son habitude. Les éventuelles lacunes du code électoral ou de la loi sur le CNRA avec des dispositions obsolètes quant à l’organisation des débats à l’occasion des élections au Sénégal, ne sauraient constituer un obstacle dirimant à sa tenue. Nous n’avons posé aucune condition à M. Amadou Ba, qu’il en fasse de même", a récemment déclaré le Premier ministre Ousmane Sonko.
Tandis que de son côté Amadou Bâ, a déclaré ce jeudi 24 octobre, répondant à Ousmane Sonko qui lui a lancé un défi lundi dernier, qu'il accepte de débattre avec lui. « J'accepte l'invitation de Mr Sonko à un débat public. Nous discuterons des rapports évoqués et de sujets cruciaux comme l'économie, les libertés et les ressources naturelles, pour confronter nos idées au service du peuple ». Au-delà des sujets que propose Ousmane Sonko, Amadou Bâ considère que bien qu’il soit curieux que l’actuel Premier ministre délimite lui-même les sujets, « le débat devra porter sur tous les aspects de la vie de notre nation (économie, finances publiques, pouvoir d’achat, emploi, libertés publiques, institutions, justice, ressources naturelles, inondations, éducation, santé, sécurité, diplomatie, etc.) ». Car, dira Amadou Bâ, « au regard des solutions aux problèmes de notre peuple, il ne peut se réjouir que la politique soit une confrontation d’idées ».