NETTALI.COM - Le président Diomaye Faye est revenu, hier, vendredi 25 octobre, sur l'arrestation de Bougane Guèye, non sans déplorer l'attitude de ce dernier. Il note toutefois que c'est à la justice de faire son travail librement.

Le président Diomaye Faye a apporté des précisions sur les événements survenus sur la route de Bakel avec l’arrestation de Bougane Gueye Dany. “Certaines situations échappent à ma responsabilité directe. Il y a des personnes chargées de ma sécurité, et il est essentiel qu'elles accomplissent leur mission de manière efficace, sans faille “, a d’emblée expliqué le président de la République, parlant de l’arrestation du leader de Gueum sa Bopp par les forces de l’ordre.

“La justice fera son travail”, a promis Diomaye, hier à la Présidence. “Moi, je peux jurer que je ne manipule jamais la justice. A chaque fois que je reçois une information concernant la justice, tout ce que je dis c’est : “faites votre travail”, a-t-il précisé, soulignant que c’est à la Justice de voir s’il doit être libéré ou doit être sanctionné.

Le président souligne qu'au moment de son serment, il a pris l'engagement de promouvoir une avancée significative en matière de démocratie. Il invite les acteurs politiques à se montrer exemplaires en respectant les lois et règlements. “Si à chaque fois que je sors, on demande à quelqu'un d'attendre que le président passe, et que cette personne estime avoir des préoccupations qui doivent être traitées au même titre que celles du président, cela signifie que, en tant que serviteur du peuple, je serais constamment en retard, malgré mes lourdes responsabilités envers le pays”, a expliqué Diomaye, déplorant que Bougane ait refusé d'écouter les gendarmes, d’autant plus qu’il se dirigeait dans une zone inondée, confrontée à des difficultés.

Tout le monde sait qu’avec les inondations, il y a des routes impraticables et des barrages. Et quand le président se déplace, il y a un long convoi, puisque les autorités locales le suivent (préfet, sous-préfet, etc.). Donc, dans ce cas, un politicien ne pourrait pas venir lui aussi avec un long convoi de voitures”, a ajouté le président de la République.