NETTALI.COM- Investi sur la liste départementale de l’inter-coalition Takku-Wallu à Pikine, Mamadou Guèye a lancé sa campagne au niveau de la zone 5 de la commune. Le maire de la commune de Djiddah Thiaroye Kao reproche au parti Pastef de piocher dans tous les coins du Sénégal pour récupérer des gens sans base politique.
Le maire de la commune de Djiddah Thiaroye Kao, candidat pour les législatives du 17 novembre prochain sous la bannière de l’inter-coalition Takku-Wallu, a sévèrement tiré sur le régime actuel lors du démarrage de sa campagne électorale. « Il faut dire aujourd’hui que l’Etat est aux abois, la peur a changé de camp. Cet Etat a peur. L’Etat qui nous avait promis de par ses tenants qu’il renoncerait à toute forme de transhumance est aujourd’hui en train de pêcher dans tous les coins du Sénégal pour récupérer des gens qui n’ont plus aucune base politique. Cela montre tout simplement qu’Ousmane Sonko et ses amis ont peur à Pikine particulièrement à Djiddah Thiaroye Kao, nous ne les voyons pas sur le terrain parce que nous ne savons pas que discours ils vont porter dans la mesure où toutes leurs promesses n’ont pas été tenus », a-t-il lancé.
Avant d’ajouter : « aujourd’hui, nous avons constaté que la vie est devenue plus chère, l’électricité coûte encore plus chère, le carburant…les jeunes n’ont plus espoirs ».
Par ailleurs, le candidat à la députation a dénoncé les actes de violence enregistrés. « Je témoigne d’abord ma solidarité à l’endroit des frères de la coalition Samm Sa Kaddu qui ont subi des violences inouïes, qui n’ont aucune place dans l’espace publique. Nous avons vu le siège de Taxawu saccagé, brulé par des nervis engagés par des gens qui avaient déjà averti qu’ils commettraient ce forfait-là », a-t-il martelé.
Pour lui, ce genre de pratiques n’a pas sa raison d’être dans l’espace public sénégalais. « On ne peut pas le tolérer surtout venant des tenants du pouvoir. Je voudrais le déplorer au nom de toute la coalition et au nom de toute l’inter-coalition ».
Aussi, il a saisi l’occasion pour témoigner sa solidarité aux populations du Fouta, de Matam, de Bakél, de Kidira et de toute la zone du Fouta qui ont subi les affres de l’environnement ces derniers temps et qui, dit-il, ont été désœuvrées. «Malheureusement, nous avons constaté une présence presque inexistante de l’Etat en plus d’un appui que personne n’a vu. Mais, en plus de cela, nous avons vu la brimade de citoyens sénégalais qui avaient voulu apporter leur solidarité à ces populations démunies », se désole Mamadou Guèye.