NETTALI.COM - Au terme d’une campagne inouïe, dure et indécise, le candidat du Parti républicain s’est imposé face à sa rivale démocrate, Kamala Harris, quatre ans après avoir quitté la Maison Blanche.
Après avoir remporté plusieurs États décisifs, dont la Pennsylvanie, le candidat républicain Donald Trump s’est finalement imposé dans l’élection présidentielle américaine face à sa rivale démocrate, Kamala Harris, ont annoncé ce mercredi 6 novembre plusieurs médias locaux, comme le veut la tradition.
Aux portes de la Maison Blanche, Donald Trump a revendiqué plus tôt une « victoire politique jamais vue dans notre pays », sans attendre le décompte final. Devant ses partisans réunis en Floride, l’ancien président (2017-2021) a promis de « guérir » l’Amérique. Le chef des républicains à la Chambre des représentants, Mike Johnson, a aussitôt félicité le « président élu » (son mandat débutera en janvier 2025).
Le candidat républicain a notamment été donné vainqueur en Géorgie, en Caroline du Nord et surtout en Pennsylvanie, le plus crucial des sept États décisifs, face à la vice-présidente démocrate, selon des projections de médias américains. Dans les autres États ayant déjà livré leurs résultats définitifs, aucune surprise. Les deux candidats ont engrangé une série d’États qui leur étaient promis : le Texas, le Kentucky, la Virginie-Occidentale, la Floride, le Missouri, l’Oklahoma, le Mississippi ou la Louisiane pour l’ancien président républicain, New York, l’Illinois, la Californie, le Massachusetts, le Colorado et la capitale Washington pour la vice-présidente démocrate.
Félicitations d’Emmanuel Macron et de Benyamin Netanyahou
Kamala Harris espérait devenir la première femme élue présidente, face à un adversaire visé par de multiples poursuites, et qui n’a jamais reconnu sa défaite en 2020. Cette campagne inouïe a été marquée par l’entrée en lice fracassante de Kamala Harris en juillet après le retrait du président Joe Biden. Derrière ces deux candidats, se sont rangées deux Amérique apparemment irréconciliables, chacune persuadée que l’autre camp mènerait le pays au désastre. La vice-présidente de 60 ans a peint son rival en dictateur « fasciste » en puissance et en danger pour les droits des femmes. Donald Trump a décrit son adversaire comme une dirigeante faible et « bête », laxiste face à l’immigration illégale et la criminalité.
Le Parti républicain gagne le Sénat
Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a quant à lui salué le « plus grand come back de l’histoire politique des États-Unis », « une victoire nécessaire pour le monde », tandis que le chef du gouvernement israélien, Benyamin Netanyahou, s’est réjoui d’“un réengagement puissant dans la grande alliance”.
Les républicains ont par ailleurs repris le contrôle du Sénat américain, jusqu’ici aux mains des démocrates. Le sort de la Chambre des représentants n’est pas encore connu.