NETTALI.COM - Dans le cadre de la campagne législative, la coalition Sàmm Sa Kàddu était hier à Pikine. Une occasion pour Bougane Guèye Dany de tancer l’actuel régime avant d’appeler le peuple à voter contre lui le 17 novembre prochain.

Le quinzième jour de la campagne de la coalition Sàmm Sa Kàddu s’est déroulé à Pikine. Lors de sa prise de parole devant le marché historique de Sandika, Bougane Guèye Dany a confié qu’il s’agit d’un lieu symbolique du commerce, de la lutte quotidienne pour la survie de beaucoup de Sénégalais. Mais c’est aussi, d’après lui, un lieu de rassemblement, un endroit où les préoccupations du peuple sont palpables et où les défis des jeunes et des femmes sont réels.

À ce titre, nous devons dénoncer la précarité dans laquelle vivent nos populations. Des milliers de jeunes sont sans emploi, des familles entières luttent pour joindre les deux bouts et pourtant, les dirigeants actuels semblent indifférents à cette souffrance. Aujourd’hui, je veux aussi aborder une question qui choque profondément les valeurs de notre société : l’homosexualité. Lors des récentes rencontres entre le Premier ministre Ousmane Sonko et ceux qui portent ces valeurs étrangères à notre culture, je me suis posé la question : comment pouvons-nous accepter des pratiques qui sont en totale contradiction avec notre identité et nos principes ? Je me rappelle que le président Donald Trump a été un fervent opposant de cette cause et a été élu aux États-Unis, car il a compris que son peuple refuse cette imposition contre ses valeurs profondes. Il est temps pour nous de dire non, de défendre nos principes, notre culture et nos traditions”, a confié M. Guèye.

Il a ajouté : “Je n’oublie pas non plus l’affaire Cheikh Oumar Diagne, un exemple flagrant de l’arrogance et du manque de respect envers nos autorités religieuses. Ce n’est pas acceptable ! Nous devons protéger nos chefs religieux, ces guides spirituels qui nous montrent le chemin de la paix et de l’harmonie. C’est pourquoi, le 17 novembre prochain, nous devons sanctionner ceux qui ont trahi nos valeurs et nos croyances. L’heure est venue de défendre notre dignité et notre identité. Enfin, je veux adresser un message à notre jeunesse. Vous êtes l’avenir de ce pays. Vous êtes ceux qui vont changer les choses. Je vous invite à vous lever et à voter massivement pour l’opposition, pour un changement radical. Ensemble, nous pouvons redonner à l’Assemblée nationale son image de respect, de responsabilité et de travail pour le peuple.

D’après lui, le changement est possible, mais il dépend de tous. C’est le moment pour lui de dire non à l’immobilisme, non à la corruption et oui à un avenir meilleur pour le peuple et ses enfants.