NETTALI.COM - Lorsqu’il prendra le pouvoir en janvier prochain, la première cible de Donald Trump sera le ministère de la Justice. D'après le Washington Post, Donald Trump a un premier objectif : un nettoyage du ministère, puisqu’il prévoit de licencier toute l’équipe qui a travaillé sur les poursuites pénales lancées contre lui. Il poursuit également un deuxième objectif, celui de réécrire l’histoire de l'élection de 2020.
La première cible de Donald Trump lorsqu’il prendra le pouvoir en janvier prochain, ce sera le ministère de la Justice américain. Le Washington Post dévoile dans un article les plans de l’équipe du président élu et Donald Trump ne compte pas faire de quartier. Selon des confidences de membres de son équipe, il va d’abord prendre sa revanche sur l’équipe du conseiller Jack Smith, lui qui avait travaillé sur les deux poursuites fédérales à son encontre. Tous devraient être licenciés, y compris ceux qui sont d’habitude protégés des représailles politiques.
Pour les proches du président élu, ce sont des « bureaucrates voyous » instrumentalisés et il faut faire disparaitre ces fonctionnaires de carrière du ministère. Trump n’est toutefois pas totalement certain qu’il pourra le faire rapidement et de manière légale.
Réécrire l'élection de 2020 ?
Et Donald Trump ne s’arrêtera pas là. Le président-élu ne digère toujours pas avoir perdu l’élection de 2020, rappelle notre correspondante à New-York, Carrie Nooten, et reste convaincu qu’il aurait dû la gagner. C’est la base de son argumentaire auprès de ses soutiens, et pour cela, il va lancer des enquêtes pour traquer d’éventuelles fraudes il y a quatre ans, au sein des États-clés que Joe Biden lui avait raflés. Avec un danger évident : celui qu’il soit tenté de réécrire l’histoire.
C'est pour cela qu’il a placé une alliée de longue date à la tête du ministère : Pam Bondi. Cette fidèle de Trump était l'une de ses avocates lors de son procès en destitution au Sénat en 2020. Elle sera secondée au ministère de trois des avocats personnels du milliardaire -- Todd Blanche, Emil Bove et John Sauer.
Leur mission est claire : mettre fin à ce que Donald Trump, condamné au pénal fin mai, estime être une « instrumentalisation » de la justice et devenir le bras armé de sa vengeance.