NETTALI.COM - Le taux de prévalence du Vih dans la région de de Kaolack est estimé à 0, 4. Au total, 2416 personnes sont traitées dans les 6 sites de prise en charge dénombrés dans la région. Le taux de positivité par la transmission mère-enfant y est de 2,7%.
Après Kolda, la caravane initiée par le Conseil national contre le Sida en partenariat avec l’Association des journalistes en santé population et développement, était à Kaolack était à Kaolack. Dans cette localité aussi, l’infection à Vih est une véritable problématique. À la date du 30 juin 2024, la région de Kaolack a enregistré 2 416 vivant avec le Vih, hommes, femmes comme enfants. Le taux de prévalence est estimé à 0,4 %, selon le point focal de la région, Mamadou Youndoum Thiaw. Il précise que 256 enfants vivent également avec la maladie.
Cependant, comparé à Kolda, Kaolack ne présente pas de grandes difficultés par rapport aux suivis, mis à part les perdus de vue et une lenteur dans la prévention.
M. Thiaw qui a fait cette précision a souligné que les femmes, ont une très bonne performance en termes de suppression de la charge virale. Le gap , dit-il, « reste à combler du côté des hommes et des enfants ».
« La plupart des enfants sont des orphelins et parfois les tuteurs ne respectent pas trop les rendez-vous. Ce qui entraîne une difficulté au niveau de la prise en charge », se désole-t-il.
Par ailleurs, quelques manquements ont été aussi signalés du côté des ressources humaines et du matériel médical. Il s’agit en effet de l’absence de médecin de prise en charge au Centre de santé de Kasnack, l’absence de médecin infectiologue à l’hôpital régional, un besoin d'appareil Genexpert pour les sites de Ndoffane et Guinguinéo .
Une baisse de la baisse de la communication par rapport à la prévention et la problématique des perdus de vue ont été aussi soulevées par le point focal de la région.
En termes de recommandations pour une meilleure riposte contre la maladie, il suggère : « un renforcement des stratégies de dépistage des hommes et des enfants et un renforcement de la région en appareil de mesure de la charge virale ».
Un taux de positivité de 2,7% par la transmission mère-enfant ...
S'agissant de la transmission mère-enfant, le taux était estimé 2, 7% en 2023. C'est ce qu’a indiqué Mme Ndao Maimouna, le point focal de la prévention de la transmission mère enfant (PTME) de Kaolack (Centre). Elle a indiqué que la systématisation du dépistage pendant la grossesse a entraîné le faible taux de positivité chez les enfants nés de mère séropositive
Elle note ainsi qu’en termes de dépistage, « si on confirme que la femme est séropositive avant la grossesse, elle est mise dans la cohorte des femmes avec des grossesses séropositives. Pendant la grossesse, on fait aussi le dépistage ».
« Selon l’enquête, avant la grossesse, on était à 50% de femmes qui se faisaient dépister et qui tombent enceintes après. Pendant la grossesse, on était à 48%. Donc, on peut dire que le dépistage a été précoce » a-t-elle fait savoir.
Mme Ndao a aussi précisé que : « plus de 98 % de cette cible ont été dépistés, soit avant, soit pendant la grossesse ».
Avec le dépistage précoce, indique-t-elle, « la prise en charge est non seulement précoce, mais aussi ça assure, ça minimise le risque de transmission chez l'enfant ».