NETTALI.COM- En vue d’améliorer les conditions dans les Universités publiques, le président de la République a donné de fortes instructions au gouvernement. Bassirou Diomaye Faye a demandé au ministre de l’Enseignement supérieur à accélérer, en relation avec le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, la finalisation de la lettre de politique sectorielle de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
Le président de la République a pris conscience des problématiques liées au bon fonctionnement des Universités Publiques. Il a largement abordé la question en conseil des ministres de ce mercredi 27 novembre 2024. Et de nombreuses instructions allant dans le sens de réformer ces universités ont été données.
Le Chef de l’Etat a de facto rappeler au Premier Ministre l’urgence de « prendre toutes les mesures idoines afin d’assurer la continuité des activités pédagogiques et la stabilité sociale dans les universités et les établissements d’enseignement supérieur publics».
Il a, à cet effet, demandé au Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et au Ministre des Finances et du Budget de mettre en œuvre, en relation avec les Recteurs et les Directeurs des Centres des Œuvres sociales universitaires, un plan d’urgence, sous la supervision du Premier Ministre, pour la livraison, selon un calendrier maitrisé, de tous les chantiers relatifs aux amphithéâtres, salles de cours, restaurants et pavillons engagés par l’Etat dans les universités publiques ».
Par rapport à la question du budget, Bassirou Diomaye Faye a invité le Premier ministre à « finaliser un audit des dépenses universitaires et sociales et de faire engager sans délais un processus d’optimisation du fonctionnement des universités et centres des œuvres sociales en relation avec toutes les parties prenantes » .
Aussi, le Chef de l’Etat a souligné l’importance de « promouvoir, en synergie avec la communauté universitaire, un modèle économique consensuel pour assurer le fonctionnement adéquat et les performances consolidées du système universitaire et de recherche ».
Tenant compte de l’accroissement significatif annuel des effectifs d’étudiants, « le Gouvernement devra en accord avec les universités, arrêter une nouvelle politique de gestion du capital humain en vue d’asseoir une meilleure planification du processus d’orientation des nouveaux bacheliers et de fixer les postes budgétaires d’enseignants pour leur prise en charge adéquate. Il a demandé au ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation de réfléchir, dans un esprit de complémentarité, à la mutualisation de certaines fonctions en tenant compte de la carte universitaire dont les objectifs doivent être conformes à la stratégie de montée en puissance des Pôles territoires ».
Dans ce même sillage, le président de la République a invité le ministre en charge de l’Enseignement supérieur à accélérer, en relation avec le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, la finalisation de la lettre de politique sectorielle de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. « Cette nouvelle feuille de route devra favoriser le repositionnement stratégique du secteur de l’Enseignement supérieur dans les politiques publiques et son rôle majeur dans la préparation et la valorisation du capital humain national, axe prioritaire de la « Vision Sénégal 2050 » conclut le communiqué.