NETTALI.COM- La promotion et la protection des droits de l'homme préoccupe le Président Diomaye Faye. En conseil des ministres, il a donné des instructions au ministre de la Justice et son collègue des Finances en direction du fonctionnement de la Commission nationale des droits humains du Sénégal ( CNDHS). 

Le président de la République est revenu sur la Journée des Droits de l’homme que la Communauté internationale a célébrée ce mardi, 10 décembre 2024. Dans ce sens, Bassirou Diomaye a évoqué la question du renforcement de l’Etat de droit au Sénégal et la politique nationale de promotion et de protection des droits humains. Selon le communiqué du gouvernement, il a rappelé "
l’attachement particulier du Sénégal à l’Etat de droit et au respect permanent des droits humains et leur protection. C’est tout le sens de l’organisation, le 28 mai 2024, des Assises de la Justice dont les recommandations sont en cours d’application selon un calendrier maitrisé".
Il a, en outre, selon la source, " souligné l’avancée significative et qualitative notée, cette année, dans la mise en œuvre de la politique de promotion des droits humains avec le renforcement du cadre institutionnel par la promulgation, le 18 septembre 2024, de la loi n° 2024-14 portant création de la Commission nationale des Droits de l’Homme dont les membres seront nommés après un appel à candidature".

A cet effet, il a instruit le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, " de prendre toutes les dispositions requises en vue de finaliser le processus de recrutement et de nomination des nouveaux membres de la Commission nationale des Droits de l’Homme avant le 31 janvier 2025".

Dans cette dynamique de rendre effectif le fonctionnement de la CNDHS, le chef de l'État a, indiqué au ministre des Finances et du Budget, " la nécessité de renforcer les ressources budgétaires de la nouvelle Commission qui, dès à présent, doit élaborer, pour les cinq (5) prochaines années, un plan stratégique de développement conforme à la Vision d’un Sénégal souverain, juste et prospère".

A cet effet, il est demandé au Premier ministre " d’assurer le suivi et la supervision de toutes les actions gouvernementales visant l’amélioration continue du statut du Sénégal dans le classement international des organismes des Droits de l’homme et de veiller à l’enseignement obligatoire des modules sur la promotion et la protection des droits humains dans les systèmes scolaire et universitaire, ainsi que dans les différentes écoles nationales de formation".