NETTALI.COM - Aïssata Tall Sall et le groupe Takku Wallu n'ont pas eu gain de cause. Le Conseil constitutionnel s'est déclaré incompétent pour trancher leur recours portant annulation du bureau de l'Assemblée nationale.
Lors de l'installation du bureau de l'Assemblée nationale, le groupe parlementaire Takku Wallu a vu le poste de huitième vice-président lui filer entre les doigts. Pourtant, ce poste lui revenait de droit. Seulement, le groupe dirigé par Aïssata Tall Sall avait refusé de céder face à la fermeté du président de l'Assemblée nationale. El Malick Ndiaye avait demandé au groupe Takku Wallu de proposer une femme alors que Aïssata Tall Sall et compagnie avaient déjà porté leur choix sur Farba Ngom. Un choix qui ne respecte pas la parité. Après des heures de négociations et de débats, le président de l'Assemblée nationale avait fini par demander à la majorité de proposer une femme pour occuper le poste de huitième vice-président.
C'est donc pour cette raison que Me Aïssata Tall Sall et 13 autres députés avaient saisi le Conseil constitutionnel contre ce qu'ils ont qualifié de violation de leurs droits par le président de l'Assemblée nationale. Un recours donc "aux fins d'annulation d'une délibération sur l'élection des membres du bureau de l'Assemblée nationale constatée du 2 décembre 2024". Et ce mercredi, les 7 Sages ont donné leur verdict. Le Conseil constitutionnel a décidé de se déclarer incompétent. Autrement dit, El Malick Ndiaye obtient gain de cause et le bureau de l’Assemblée va pouvoir poursuivre ses travaux conformément au règlement intérieur de l'institution.