NETTALI.COM - Afin de mieux préparer les Jeux Olympiques de la Jeunesse Dakar 2026, les équipes nationales U16 de Beach handball etaient en stage à la plage de l'Unité 15 des Parcelles Assainies. En clôture de ce stage de décembre dirigé par l'expert français, Mickael Illes, la fédération sénégalaise de handball (Fshb) a apprécié le contenu proposé aux futurs olympiens.

"C'est le beach handball qui est retenu comme discipline pour les JOJ 2026. Il se trouve que le beach handball n'est pas trop pratiqué au Sénégal, en dehors de Dakar où il y a quelques petits clubs qui bougent ça et là. Le beach hand n'est pas structuré au plan fédéral, il n'y a pas de championnat de beach. Et donc il était normal que nous puissions prendre les dispositions pour ne pas attendre 2026 pour essayer de mettre quelque chose en place, mais de travailler en anticipant", a déclaré le président de la Fédération Sénégalaise de handball, Seydou Diouf ce lundi 30 décembre.

Depuis 2022, une détection a été faite à travers un stage organisé au CNEPS de Thiès où il y avait toutes les régions qui étaient venues. Une présélection avait été faite par justement l'expert qui était venu au titre du PAIC, du pays d'Aix-en-Balle Club. Et aujourd'hui, c'est ce même expert que la Fédération internationale a retenu avec une autre experte Valérie Nicolas qui malheureusement ne pouvait pas être là sur le stage de juin donc c'est Michael Ilis qui est venu qui a beaucoup travaillé avec les sélections françaises et donc qui est venu pour accompagner la fédération sénégalaise de Handball dans la mise en place de ses sélections nationales jeunes.

"Je voudrais le dire ici, les jeunes sont en train de progresser, aussi bien chez les filles que chez les garçons. Les catégories d'âge étant connues, nous les mettons en stage fermé pendant une semaine et tous les deux mois ce sera comme ça jusqu'en octobre 2026, date des Jeux Olympiques de la jeunesse. Donc, nous sommes dans cette trajectoire de formation avec des experts de haut niveau qui vont travailler aussi en même temps avec l'expertise locale et qui ont dans leur mission non seulement la préparation des sélections nationales qui vont diriger, leur prise en charge se fait par la Fédération Internationale qui les prend en charge sur leur billet d'avion, sur leurs indemnités pour qu'ils coachent les deux sélections nationales. Mais ils seront adjointés par des techniciens qui sont là, qui ont commencé à pratiquer le hand et qui en même temps sont formés pour qu'on ait une équipe assez homogène. Donc là, c'est le stage de décembre qui se boucle. Le prochain stage aura lieu au mois de février et ensuite il y aura au mois d'avril", a-t-il ajouté.

"Après, la Fédération Internationale, au mois de juin, je pense, va nous inviter au championnat du monde des jeunes à Hammamet, en Tunisie. Donc nous avons vraiment un calendrier qui est calé, un programme de formation qui est calé, aussi bien entre la Fédération et la Fédération internationale, qui apporte un soutien, mais aussi entre la Fédération et le ministère des Sports. Parce que le ministère des Sports a pris les dispositions pour qu'à partir de janvier 2025 toutes les équipes nationales jeunes doivent être en préparation. Et nous, au Handball, nous avons déposé notre programme, puisque nous avons co-établi le programme avec nos experts, avec la Fédération internationale. Et je pense que l'un dans l'autre, les enfants seront dans de bonnes conditions de préparation d'ici les JOJ", a fait savoir le boss du handball sénégalais.

Délégué par l'IHF pour venir encadrer les sélections sénégalaises jeunes dans le cadre des JO de la jeunesse 2026 et dans l'objectif d'avoir des sélections compétitives en 2026, l'expert Michael Illis est revenu sur le contenu de ce stage.

Les Lionceaux sous la houlette de l'ancien sélectionneur des Bleus

"Alors on était surtout sur les fondamentaux individuels, dont la maîtrise du 360°, la passe de Kung Fu, du tir en Kung Fu et du contre. Et ça, on l'a répété plusieurs fois. On a fait une séance vraiment spécifique et une séance d'application de chaque spécificité. Et sur les prochains stages, on va rentrer un petit peu plus dans le jeu collectif. C'est pour ça que sur ces matchs, c'était un petit peu désorganisé sur le point de vue collectif parce qu'on n'est pas encore rentré vraiment dans le collectif et en plus on n'a non plus encore spécialisé les joueurs. Aujourd'hui, on était sur un test de tous les joueurs à toutes les positions pour voir où est-ce qu'ils se sentaient mieux. Mais dans les prochains stages, on va essayer de les spécialiser à des poste et essayer de les aider à être performant dans ces postes là", a détaillé l'ancien sélectionneur de l'équipe de France de Handball.

Un championnat de Beach Hand en gestation

Peu connu du public sénégalais, le Beach hand commence à gagner du terrain au pays de la Téranga. Ainsi, pour mieux vulgariser cette discipline choisie pour les JOJ de 2026, ma Fédération sénégalaise de handball compte prendre le taureau par les cornes.

"L'objectif que nous avons au sein de la Fédération, c'est de mettre en place une ligue de Beach handball. Car il faut que la discipline soit pratiquée un peu partout au Sénégal. Pendant longtemps, on a cru que faire le beach hand c'était forcément le faire sur la plage. Or, le beach hand se joue juste sur du sable. Et dans toutes les villes du Sénégal, il y a du sable. La preuve, dans cette pré-sélection, il y a des jeunes qui sont venus de Kaffrine, Nioro, Ziguinchor...C'est le Sénégal en miniature", a conclu Seydou Diouf.