NETTALI.COM - Quatre conducteurs de mototaxis Jakarta ont été envoyés à la prison de Ziguinchor où ils méditent sur leur sort à l’issue de leur face-à-face avec le procureur de la République. Ils sont poursuivis pour rassemblement non autorisé sur la voie publique et trouble à l’ordre public.
Les manifestations contre la régulation des motos ne s’estompent pas à Ziguinchor. Les conducteurs de motos Jakarta ont encore envahi les rues pour dire Non au paiement de frais. Plusieurs d’entre eux ont été arrêtés par la police. Quatre (4) conducteurs de mototaxi Jakarta, parmi les personnes arrêtées à travers des manifestations publiques sans autorisation le mardi dernier, ont fait face hier au procureur de la République. Suite à ce face-à-face, ils ont été placés sous mandat de dépôt pour rassemblement non autorisé sur la voie publique et trouble à l’ordre public.
«Ces conducteurs de mototaxis Jakarta ont été interpellés dans le mouvement de la foule, alors qu’ils n’avaient déposé aucune demande de manifestation sur la voie publique. Plusieurs motos ont été immobilisés au commissariat de police de Yamatogne», renseignent nos sources. Il s’agit des nommés A. Fall, domicilié à Boucotte, A. Gniabaly, habitant le quartier de Kadior, R. Mané, domicilié dans le quartier Néma, à la rue Insa Ndiaye, et A. Ba, habitant le quartier de Lyndiane. Tandis qu'une cinquantaine de motos ont été immobilisés par les éléments du commissariat urbain de Ziguinchor pour troubles à l’ordre public. «Deux parmi eux ont reconnu les faits qui leur sont reprochés et les deux autres ont réfuté les accusations qui pèsent sur leurs épaules», ont ajouté nos sources. A. Fall, A. Gniabaly, R. Mané et A. Ba ont été écroués hier à 12H à la Maison d’arrêt et de correction de Ziguinchor.
Une foule, composée essentiellement de conducteurs de mototaxis Jakarta, a envahi les rues de Ziguinchor pour protester contre la circulaire régularisant les deux-roues. Fortement mobilisés, ces conducteurs de mototaxis Jakarta ont, à bord de leur engin, sillonné les rues de la ville sur fond de klaxons pour exprimer toute leur colère et leur amertume, avant de brûler des pneus et déverser des poubelles dans toutes les rues des quartiers de la commune. «C’est le Premier ministre Ousmane Sonko qui nous l’a appris. Le Gatsa-Gatsa sera notre arme fatale dans cette lutte que nous sommes en train de mener contre lui (Ousmane Sonko) et son gouvernement ici à Ziguinchor», scandaient les conducteurs de motos Jakarta dans les rues et dans les quartiers qui ceinturent la ville de Ziguinchor
