NETTALI.COM - L’exercice 2025 et celui à venir sont forcément consacrés aux préparatifs des Jeux olympiques de la Jeunesse (JOJ) de Dakar 2026. Il n’en demeure pas moins que d’autres chantiers attendent également pour les quatre prochaines années, note Ibrahima Wade fraîchement reconduit comme président de la Fédération sénégalaise des sports équestres (FSSE). Vice-président du CNOSS et Coordonnateur général du COJOJ, Wade s'est mis à cheval.
Que retenir de cette AG élective fédérale ?
"Je voudrais rendre hommage à tous les membres de la Fédération sénégalaise de sports équestres, à toute la communauté équestre. Nous avons tenu ce jour (vendredi, Ndlr) l'assemblée générale ordinaire élective de la Fédération sénégalaise des sports équestres conformément aux statuts et conformément aux recommandations de la tutelle du ministère chargé du Sport. Une assemblée générale qui s'est passée dans d'excellentes conditions et présidée par la Direction des activités physiques et sportives au nom du ministre des sports avec la présence du CNOSS à travers le Secrétaire général monsieur Seydina Diagne. Au-delà du rapport moral de président que j’ai eu à faire entendre, le rapport d'activité du secrétaire général Pape Seck qui a été très complet et adopté à l'unanimité des membres le rapport financier du trésorier général Wahid Harati qui a été également adopté à l'unanimité. Ensuite, nous sommes passés à l'élection du bureau et aujourd'hui (vendredi, Ndlr) il est ressorti de la volonté commune de toutes les parties d'avoir un Bureau fédéral conformément aux textes, composé de moi-même président qui a été renouvelé. Je tiens à rendre hommage à mes pairs mes collègues qui m'ont renouvelé cette confiance".
Quels sont les défis qui vous attendent pour ce magistère ?
"Nous avons tous en ligne de mire les Jeux olympiques de la Jeunesse où nous sommes convaincus que l'équitation doit jouer un rôle prééminent. Tous les sports doivent jouer un rôle prééminent mais nous avons fait un défi et ça été le maître mot dans la réunion de l'Assemblée générale. Nous devons tous nous épauler pour aller vers cet événement. Heureusement que nous avions avec l'appui de la Confédération africaine des sports équestres, engagé deux chantiers dont le premier est le chantier des stages avec les cavaliers qui ont permis de sélectionner avec les 18 de départ, on est aujourd'hui avec un effet de filtrage, nous sommes sur 5 athlètes que nous avons soumis au ministère des sports et à la commission technique du CNOSS. Ceci dans le cadre du programme d'accompagnement de préparation qui démarre cette année 2025. Régulièrement il y'a des réunions qui se tiennent sous la direction du directeur de la Haute compétition au ministère des sports et du Directeur des Activités physiques et sportives et qui permettent de pouvoir comme pour toutes les fédérations qui sont au programme, on est sur le starting-block. Parallèlement à cela, la Fédération par ses moyens propres va continuer à mettre le paquet sur ces 5 cavaliers. Vous savez que le Championnat junior depuis l'année dernière a été taillé sur mesure pour permettre à ces cavaliers de pouvoir se frotter entre eux donc nous allons essayer de voir comment corser un peu plus les choses pour qu'au moment des qualificatifs du World Jumping Challenge que nous ayons deux cavaliers parmi les cinq qualifiés. Et en fin d'année pour revenir sur les défis au mois de novembre, décembre 2025".
Est-ce tout comme défi pour les quatre prochaines années ?
"Nous avons également un défi constant et courant c'est à dire tenir le calendrier fédéral proprement dit pour les athlètes. Mettre les compétitions de haut niveau où ils sont et pour cela nous avons identifié dans les débats la nécessité de renforcer les équipements notamment en terme d'acquisition de matériels que ce soit du matériel pour permettre le jugement des épreuves par exemple, un chronomètre électronique avec tableau magnétique qui permet de rendre très transparent les résultats. Et tout cela nous l'avons en ligne de mire et nous allons y travailler et déjà ce que je peux dire, dès ce mardi (14 janvier, Ndlr) nous allons tenir une réunion de Bureau au Cercle de l'étrier de Dakar (CED) parce que le travail n'attend pas dans 4 jours. La première réunion de Bureau est prévue et elle sera élargie aux présidents de commission pour déterminer pour chacun sa tâche et sa feuille de route. Aller maintenant droit au but".
On l’impression que les sports équestres n’existent au Sénégal que par le jumping alors qu’il y a d’autres variantes ?
"Le dressage a été quelque chose sur lequel nous avions beaucoup travaillé les années précédentes et nous avons l'obligation de le développer. Pourquoi je dis ça, c’est parce qu’au niveau de la Confédération africaine des sports équestres, nous avons l'ambition de développer sur tout le territoire le jumping c'est une évidence. Mais aussi le dressage et l'endurance maintenant. Il est évident que chez nous l'endurance pour beaucoup de raisons, ne peuvent pas être développer mais nous ne devons pas être en reste par rapport au dressage. Il y'a des cavaliers, il y'a des propriétaires, il y'a des chevaux pour le dressage. Nous avons retenu également dans l'année de faire en sorte d'avoir au moins deux concours pour le Concours de dressage officiel (CDO). Et pourquoi pas lors de la fête du Palmarès, de fêter les meilleurs cavaliers de dressage. Maintenant, il faut avoir pour être très objectif et très transparent, ce qui nous reste pour 2025 et 2026, on aura plus de concentration sur les JOJ mais avoir deux ou trois épreuves de dressage même amateurs pour aller progressivement après les JOJ pour le développement de cette variante. Ça, c'est plus réaliste que de dire que nous y allons en cette année charnière et l'année prochaine. Ça va être très chargé de travailler à développer le dressage alors que nous avons beaucoup d'ambitions".