NETTALI.COM - L’Alliance pour la République a tenu un point de presse, le jeudi 16 janvier à la veille de la plénière pour la mise en place d’une commission Ad hoc dédiée à la levée de l’immunité parlementaire du député-maire Farba Ngom.  Les Apéristes ont décidé de faire face et de mener la bataille.

Les responsables de l’Alliance pour la République (Apr) sonnent la mobilisation. Ils ont décidé de faire face à ce qu’ils appellent de l’acharnement.

Me Aïssata Tall prévient l’actuel régime. « IIs ont trouvé dans ce pays une nation unie et solidaire, une république. Pour ce combat-là, ils n’ont qu’à être courageux car on le sera plus qu’eux. On va continuer à l’Assemblée de même que sur le terrain politique. Et nous ne serons jamais pour la compromission», a déclaré la présidente du groupe parlementaire Takku Wallu Sénégal.

Moussa Bocar Thiam, ancien ministre de la Communication et maire de Ourossogui, a exprimé son soutien total à Farba Ngom, qu'il considère par ailleurs comme une figure exemplaire, une "fierté" du Fouta, et un homme digne, qui n’a jamais bénéficié de marché public et encore moins de nomination gouvernementale. Il a mis en garde contre la montée en puissance du "régime Sonko/Diomaye", invitant les Sénégalais à se tenir fermement contre ce qu’il perçoit comme une véritable menace pour l’unité et la stabilité du pays. "Nous n’accepterons jamais que l’un des dignes fils du pays soit éliminé de la scène politique", a-t-il soutenu, appelant à une «mobilisation nationale contre l'injustice et les dérives autoritaires ».

Il n’a pas manqué de fustiger l’inertie du gouvernement actuel, soulignant que malgré les promesses, aucune réforme économique substantielle n’a été mise en place pour alléger les souffrances du peuple sénégalais. Il dénonce une situation où le pouvoir cible les travailleurs, les entrepreneurs et les chantiers de développement sont à l'arrêt, ce qui plonge le pays dans une paralysie. Toutefois, tout en exprimant sa critique envers le gouvernement, l’ancien ministre a fermement soutenu le régime sortant, estimant qu'il reste préférable au "régime Sonko/Diomaye", qu’il considère comme déstabilisant pour les institutions du pays.