NETTALI.COM - Président de la Fédération sénégalaise de tennis de table, Papa Anthioumane Diagne s'est réjoui du retour du Tournoi de l'ambassadeur de la Chine après plusieurs années. Dans cet entretien exclusif qu'il nous a accordé à l'issue de la 13ème édition de cet Open, le patron du tennis de table sénégalais est revenu quelques points notamment le manque d'infrastructures, le calendrier de la FSTT ou encore la massification de la discipline.

Le calendrier qui attend la FSTT

"Cet Open est notre première compétition, mais on ne compte pas s'en arrêter là. Il y aura le championnat régional de Dakar qu'on va débuter en février. Ensuite, il y aura peut-être le championnat national vers le mois de juin. Peut-être après, il y a des joutes internationales. Pour le moment, on ne sait pas trop lesquels, mais on prépare au moins une ou deux compétitions internationales."

La fermeture pour réfection du stade Léopold Sédar Senghor, un réel handicap

"Effectivement, nous avons ce souci depuis la fermeture du stade Léopold Senghor. On s'entraîne au niveau du foyer de Ouakam, mais nous pensons que d'ici peu, nous allons retrouver le stade Léopold Senghor. Peut-être au niveau d 'autres infrastructures, on pense à l'arène nationale, on pense à d'autres aussi car nous avons un réel problème d'infrastructure".

Le tennis de table pas trop senti hors de Dakar

"On se bat, aujourd'hui la politique, c'est déjà d'investir au niveau des universités. Nous avons des tables au niveau de l'université de Diamniadio. Nous en avons à l'université de Dakar. Et même à l'université de Bambey, nous avons une table là-bas. À Kaffrine, nous avons une table aussi. On se bat, ce n'est pas très facile, mais je pense qu'avec ce que nous avons, on essaie de massifier. On massifie, on fait ce que l'on peut. Mais c'est très difficile".

L'état de forme des internationaux sénégalais

"Actuellement, ils sont au repos. On a cinq internationaux qui sont actuellement en Europe, qui s'entraînent. Il s'agit d'Ibrahima Diaw qui a pris part aux Jeux Olympiques Paris 2024, d'Amidou Sow, de Dame Ndiaye, de Kelly Dieng, c'est une fille de moins de 18 ans et de l'entraîneur national Mouhamed Gaye. Ils sont en train de s'entraîner et nous pensons qu'ils vont se battre également pour améliorer le ranking du Sénégal dans les compétitions internationales."