NETTALI.COM - Présent à l'Assemblée nationale ce mardi, le ministre des Finances et du Budget a été interpellé sur les accusations du journaliste Pape Sané de Walf. Cheikh Diba assure qu'il ne sera jamais pris à défaut dans la gestion des affaires publiques.
C'est un Cheikh Diba droit dans ses bottes qui a répondu aux députés ce mardi à l'Assemblée nationale. Un passage qui intervient au lendemain de la convocation du journaliste Pape Sané. Ce dernier avait soutenu, sans le nommer, qu'un ministre de l'actuel gouvernement serait mêlé dans une affaire de 8 milliards de francs mettant en cause un homme d'affaires et une banque.
"Ce n'est pas important. Nous allons continuer à travailler dans la sérénité", a commencé par dire Cheikh Diba. Il rappelle : "Le contexte est très difficile et nous avons besoin de sérénité. Nous n'avons pas souvent le temps de regarder derrière ou même de regarder le rétroviseur. Ce qui est important, c'est que nous soyons conscients de ce qui nous attend et que nous soyons quitte avec notre conscience."
De l'avis de Cheikh Diba, il y a beaucoup de bruits parce que "le ministère des Finances fait l'objet de beaucoup de convoitises".
"Il y a beaucoup de choses qui se disent autour du ministère des Finances pour ne pas dire autour du ministre des Finances", admet-il. Avant d'ajouter : "Certains dossiers sont auprès de la Justice qui fera son travail. Mais je peux vous assurer que nous ne serons pas pris à défaut."
"Ce pays vient de très loin. Des gens ont fait des sacrifices, y compris le sacrifice ultime. 80 personnes sont mortes pour le Sénégal. Ils ne peuvent pas être plus Sénégalais que nous. Nous ne l'accepterons pas. Et la seule façon de rendre hommage à ces gens, c'est d’attacher nos ceintures et de travailler pour l'atteinte des objectifs. C'est le plus important", a souligné Cheikh Diba.
Et le ministre des Finances d'insister : "Le président de la République a beaucoup de valeurs, le Premier ministre a beaucoup de valeurs. Mais je n'accepterai pas qu'ils aient plus de valeurs que moi. En définitive, c'est le Sénégal qui compte."