NETTALI.COM- Après 4heures de grève, le Syndicat autonome des médecins, pharmaciens et chirurgiens dentistes (Sames) sur le point de dérouler un deuxième plan d'actions. La rencontre avec le directeur général de la fonction publique n'a rien donné et le syndicat se dit déçu.

Le Syndicat autonome des médecins, pharmaciens et chirurgiens dentistes a bouclé ce mercredi sa grève de 48 heures. Cependant, les syndicalistes ont annoncé un deuxième plan d’action suite à leur rencontre avec le directeur général de la fonction publique.

« On a eu à rencontrer le directeur général de la fonction publique, qui avait à ses côtés des responsables, les directeurs nationaux au niveau du ministère de la fonction publique, mais aussi des représentants du ministère de la santé et de l'action sociale, avec aussi des représentants de la direction de la santé. Donc cette rencontre a été convoquée au pied levé par les autorités. Nous, du Sames, on a eu en tout cas la présence d'esprit d'y aller, parce que nonobstant le fait qu'on soit en grève, on s'est dit que quand les autorités appellent, à chaque fois il faut qu'on vienne à la table de négociation, parce que c'est toujours des opportunités de pouvoir sortir de la crise et de pouvoir avoir une solution concertée », soutient Mamadou Demba Ndour, secrétaire général du Sames.

Il rapporte : « malgré tout le respect qu'on réaffirme aux autorités qui ont voulu nous convoquer, nous avons été déçus de la rencontre, parce qu'à cette rencontre, rien de concret ne nous a été proposé. Donc ils nous ont juste rappelé que le Pm est sur la question, sur les différentes questions relatives aux revendications des syndicats, et que incessamment le Premier ministre prendrait les dossiers, tous les dossiers en tout cas relatifs aux demandes des syndicats en main. Ils nous ont renvoyé à la concertation, qu'ils devraient convoquer dans les jours ou semaines à venir ».

Ainsi, il soutient que ce jeudi, « les structures du syndicat vont apprécier notamment le mot d'ordre, et éventuellement se projeter vers la suite. Naturellement, quand un syndicat se lance dans un premier plan d'action, la logique voudrait qu'il y ait un deuxième plan d'action».