NETTALI.COM - Face aux propos menaçants d'Ousmane Sonko faisant suite aux critiques d'Abdou Karim Sall contre le rapport de la Cour des comptes, ce dernier a livré son sentiment sur la réaction du Premier ministre.
"Les questions au gouvernement sont des moments extrêmement importants pour la vie d’une démocratie. Malheureusement, nous avons vu un Premier ministre qui a manqué de sang-froid, car nous lui avons posé des questions qui fâchent, relatives à la situation du pays."
C’est en ces termes que le parlementaire Abdou Karim Sall s’est exprimé lors de son face-à-face avec la presse, à l’issue de la séance plénière tenue ce vendredi à l’Assemblée nationale.
Revenant sur les réponses du Premier ministre Ousmane Sonko aux différentes questions qui lui ont été posées, Abdou Karim Sall a affirmé être resté sur sa faim. "Les réponses ne m’ont jamais satisfait, car il est allé au-delà des questions qu’on lui a posées, c’est-à-dire dans l’invective, les injures et même les menaces", a-t-il déploré, avant d’ajouter : "Ce qui s’est passé, c’est que la majorité s’est arrogée huit questions, ne laissant dans un premier temps que deux questions pour l’opposition : une pour le groupe parlementaire Takku Wallu et une pour les non-inscrits. Finalement, à 1h30 du démarrage de la plénière, ils nous ont appelés pour nous dire qu’on pouvait rajouter une personne supplémentaire. Je trouve que cela manque de sérieux."
À rappeler que l’Assemblée nationale a tenu ce vendredi une séance plénière consacrée aux questions d’actualité adressées au gouvernement.
C’est en ces termes que le parlementaire Abdou Karim Sall s’est exprimé lors de son face-à-face avec la presse, à l’issue de la séance plénière tenue ce vendredi à l’Assemblée nationale.
Revenant sur les réponses du Premier ministre Ousmane Sonko aux différentes questions qui lui ont été posées, Abdou Karim Sall a affirmé être resté sur sa faim. "Les réponses ne m’ont jamais satisfait, car il est allé au-delà des questions qu’on lui a posées, c’est-à-dire dans l’invective, les injures et même les menaces", a-t-il déploré. "Ce qui s’est passé, c’est que la majorité s’est arrogé huit questions, ne laissant dans un premier temps que deux questions pour l’opposition : une pour le groupe parlementaire Takku Wallu et une pour les non-inscrits. Finalement, à 1h30 du démarrage de la plénière, ils nous ont appelés pour nous dire qu’on pouvait rajouter une personne supplémentaire. Je trouve que cela manque de sérieux", a ajouté e député.
Pour rappel, lors de son intervention à l'hémicycle, dans le cadre des questions d'actualité au gouvernement, le député Abdou Karim Sall a fait savoir que le rapport de la Cour des Comptes ne serait qu’une commande politique des nouvelles autorités, destinée à détourner l’attention de l’opinion publique. Aussi, a-t-il pointé du doigt l’inaction du Premier ministre face aux préoccupations des citoyens . "Les Sénégalais sont fatigués, et il vous a fallu dix mois pour venir enfin répondre aux questions brûlantes de l’actualité", a lancé celui-ci.
Abdou Karim Sall est même allé jusqu’à le qualifier de "pétard mouillé", ce rapport. Selon lui, au lieu d’apporter des solutions concrètes aux problèmes des Sénégalais, ce document n’a fait qu’alimenter le scepticisme et l’incrédulité à l’égard de l’action gouvernementale, en particulier dans la gestion de la crise économique et sociale.
Abdou Karim Sall a également mis en lumière les difficultés économiques auxquelles le pays est confronté, notamment la flambée des prix à l’approche du Ramadan. Il a évoqué l’agitation sociale grandissante due à la baisse annoncée des salaires, aux licenciements massifs et à la situation des étudiants qui peinent à recevoir leurs bourses. Pour lui, ces problèmes illustrent une gestion inefficace du gouvernement face aux urgences sociales. Le député a exprimé l’inquiétude de nombreux citoyens, en particulier ceux touchés par la vie chère, et a appelé à des mesures immédiates pour soulager les populations vulnérables.
À noter que l’Assemblée nationale a tenu ce vendredi 21 février une séance plénière consacrée aux questions d’actualité adressées au gouvernement.