NETTALI.COM - Face aux doléances des syndicalistes, le Premier ministre a opposé la situation difficile du pays. Pour lui, l'Etat ne peut pas tout satisfaire.
“Même si on avait hérité de l'Etat dans de bonnes conditions, il serait difficile de satisfaire toutes ces doléances, a fortiori nous avons hérité ce pays dans des conditions difficiles que vous savez”, lâche-t-il.
Selon Ousmane Sonko, l'Etat s'engage à dire la vérité, quelles que soient les conditions. Aux syndicalistes qui ont regretté la rupture du dialogue, il a rappelé que c'était pour régler certains préalables.
“Cette rencontre entre en droite ligne des premiers actes du président de la République qui avait reçu dès son installation les syndicats et le patronat. Et nous n'avons jamais rompu ce dialogue. Maintenant pour un dialogue plus large, nous avons voulu d'abord poser les préalables, de discuter sur des bases claires. Il fallait d'abord évaluer ce que l'Etat peut faire et ce qu'il ne peut faire. C'est pourquoi cette rencontre a pris du temps, ce n'est pas parce que nous avons peur, ni par mépris des syndicats, mais il fallait déterminer sur quelle base”, soutient Sonko, appelant au sursaut et à la responsabilité des parties.
S'il y a un point sur lequel il semble d'accord avec les travailleurs, c'est la lutte contre les injustices dans la rémunération des agents qu'il a promis de corriger.