NETTALI.COM - Les députés Fatou Ba, Amdiatta Diaby, Mamadou Diaw, Fatma Guèye, Guy Marius Sagna et Ismaïla Mamadou Abdoul Wone ont été désignés par leurs collègues, mardi, pour représenter le Sénégal au parlement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Ils ont été élus lors d’une séance plénière de l’Assemblée nationale. Anta Dia, Ndèye Awa Dieng, Saliou Dione, Barane Fofana, Daouda Ndiaye et Awa Sonko ont été désignés suppléants des six premiers.

Les 12 parlementaires ont été élus à l’unanimité des députés ayant pris part à la séance plénière.

"Conformément aux dispositions du règlement intérieur du parlement de la CEDEAO (…), le député qui a prêté serment [devant ladite institution] en demeure membre et ne peut être remplacé ni démis de ses fonctions, tant qu’il siège dans son parlement national", a précisé Malick Ndiaye, le président de l’Assemblée nationale.

Selon le même règlement, les femmes doivent constituer au moins 30 % de la délégation représentant chacun des pays membres, a rappelé M. Ndiaye.

La sixième législature du parlement régional siégeant à Abuja, la capitale fédérale du Nigeria, a pris fonctions en avril 2024.

Ahmed Bola Tinubu, le chef de l’État nigérian et président en exercice de la conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’organisation régionale, a procédé à son installation.

À cette occasion, M. Tinubu a déclaré qu’il soutiendrait la proposition d’une élection directe des membres de ce parlement. "Ce principe est également conforme à l’esprit du protocole de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance. Et nous croyons que […] les citoyens auront leur mot à dire dans leur représentation, la légitimité et la crédibilité [que cette proposition] procurera", avait-il expliqué.

L’élection des représentants du Sénégal au parlement de la CEDEAO a été précédée de l’examen d’un projet de loi autorisant le président de la République à ratifier la convention signée par les gouvernements sénégalais et marocains en matière d’assistance aux personnes condamnées par les juridictions des deux pays.