NETTALI.COM - Dans un rapport daté de 2019 et publié ce 08 Avril 2025, le ministère de la Santé et de l’Action sociale a indiqué que parmi les 14 régions du Sénégal, seules les 08 disposent d’un service de psychiatrie. Lequel rapport montre également que le Sénégal compte 38 spécialistes de la santé mentale répartis dans 13 structures au niveau national.
Le ministère de la santé et de l’action sociale a publié ce mardi 09 avril 2025, un rapport sur la situation de la santé mentale au Sénégal. Ledit rapport à été mené en 2019.
« Sur les 14 régions du Sénégal, seules les 08 disposent d’un service de psychiatrie. Et, 46,15% de ces structures sont concentrées à Dakar. Le Sénégal ne dispose que d’un hôpital psychiatrique avec une unité de pédopsychiatrie », a indiqué le rapport du Msas soulignant que la dispensation des soins en pédopsychiatrie est totalement absents dans les autres régions du Sénégal.
« En ce qui concerne la prise en charge des adultes, des efforts sont observés avec l’ouverture de services de psychiatrie dans les hôpitaux régionaux néanmoins, des efforts restent à faire pour une plus large couverture », note le document qui révèle aussi que le Sénégal dispose de 4 centres de santé mentale, dont 02 sont des établissements privés.
Toujours dans le rapport, on peut lire : « le Sénégal comptait 38 psychiatres au cours de l’année 2019 répartis dans 13 structures au niveau national, soit une augmentation de 03 psychiatres. Nous notons qu’il y a une prédominance des psychiatres de l’adulte et une faible représentativité de neuropsychiatre et neuroanatomiste ».
Aussi, indique le document : « 05 des psychiatres dépendent du ministère des Forces armées” alors que ”le nombre de lits fonctionnels était de 296 » .
La note souligne « une faible proportion de cellules d’isolement au nombre de 13 lits », une explication aux difficultés que « les structures rencontrent pour admettre les malades mentaux errants ».
Toujours dans le rapport, il est indiqué que : « 43 lits d’observation ont été aménagés pour l’hospitalisation de jour et la surveillance courte pour certains patients » .
Le document relève aussi que « le nombre de patients hospitalisés est en baisse avec une augmentation de la durée moyenne de séjour ».