NETTALI.COM - Le Premier ministre a été interpellé ce lundi 14 Avril à l’assemblée nationale par le député Amadou Lamine Diouf sur les mesures prises pour freiner le phénomène et assurer la protection des Sénégalais de l’extérieur.

C’est sur un ton ferme que le chef du gouvernement a abordé le fléau de l’émigration irrégulière. Interpellé ainsi lors d’une séance de questions orales à l’Assemblée nationale par le député Amadou Lamine Diouf sur les mesures prises pour freiner le phénomène et assurer la protection des Sénégalais de l’extérieur, Ousmane Sonko a fait un plaidoyer avant d'inviter à la responsabilité collective.

Il a ainsi annoncé une intensification des actions répressives contre les réseaux de passeurs.

« Aucun pays responsable ne doit abdiquer face au phénomène de l’émigration irrégulière. Nous sommes en train de réfléchir sur comment corser les sanctions », a-t-il martelé, dénonçant l’exploitation de la détresse des jeunes par les convoyeurs.

A l’en croire, l’État envisage non seulement un durcissement des peines à l’encontre de ces trafiquants humains, mais également un renforcement de la surveillance côtière grâce à la mobilisation de la Marine nationale. « Il n’y a pas de justificatifs pour aller mourir en mer » a-t-il lâché.

Ousmane Sonko a tenu à rappeler la complexité sociale et économique du phénomène migratoire.

« Les jeunes essaient de trouver une fausse solution à un vrai problème. Il n’y a pas de justificatifs pour aller mourir en mer », a-t-il déploré avant de réaffirmer que « la réponse à l’émigration clandestine ne peut se limiter à la répression. Elle doit passer par des solutions durables, co-construites avec l’ensemble du peuple sénégalais ».