NETTALI.COM - La 22ème session de formation du CNG des courses hippiques a vécu ce dimanche 27 avril, sur le parcours du Racing Club de Dakar (RCD) sis dans le domaine forestier de Petit Mbao. À cette occasion, différents ateliers avec autant d'animateurs ont permis de faire une évaluation et des réajustements pour l'ensembłe des acteurs de la filière équine. Vice-président et non moins chargé de la vie du CNG des courses hippiques, Me Souleymane Diagne met l'accent sur les sanctions.
Pas de journée de journée hippique, place à la 22ème session de formation qui s'est déroulée sous la présence des propriétaires de chevaux. Vice-président du CNG des courses hippiques, Me Souleymane Diagne est revenu sur le prétexte de cette 22ème session.
"Pour cette année, c'est le deuxième séminaire qu'on organise. Pour la première fois, c'était à l'endroit des jockeys. On avait accusé un nombre impressionnant de jeunes jockeys parce qu'on avait dépassé la centaine. Depuis décembre, nous avons organisé un nombre assez critiques de courses. Nous avons eu à sanctionner des gens par-ci, par-là. Nous avons eu à déplorer des comportements. Et nous avons jugé utile de suspendre pour cette journée les courses hippiques pour nous retrouver en conclave pour essayer de voir à quel niveau ça pêche", a déclaré Me Souleymane Diagne.
"Pourquoi on continue à sanctionner malgré la sévérité de certaines sanctions. Nous nous sommes dit que ou bien les gens ne comprennent pas exactement qu'est-ce qu'on leur reproche, ou bien ils y vont sans se soucier de quoi que ce soit, ce qui ne serait pas une attitude responsable. Nous avons décidé cet après-midi, en tout cas aujourd'hui, de les regrouper pour partager avec eux, parce qu'on a eu à travailler cette année pendant les vacances. On n'a pas eu de vacances. Pendant la saison morte, on a travaillé jusqu'à 2h du matin pour refaire nos textes. La question des Kazakhs, la question des couleurs... qui est une disposition décrétale. Ça figure dans le décret qui réglemente les courses hippiques. Parce qu'aucun propriétaire ne peut faire courir un cheval ici au Sénégal sans que préalablement vos couleurs n'aient été déclarées. Et aucun jockey n'est autorisé à monter un cheval avec des couleurs autres que celles déclarées par le propriétaire. Ça avait créé des réticences, mais au bout du compte, on s'est rendu compte que tout le monde s'est rangé", a fait savoir le chargé de la vie juridique du CNG des courses hippiques.
"Sanctionner sans état d'âme"
"Ça veut dire qu'il n'y a rien d'impossible. Il faut sensibiliser les gens sur les questions sur lesquelles on veut attirer leur attention. Donc on ne peut pas, en marge de ce qui se fait, dire que, par exemple, moi je ne respecte pas les dispositions qui réglementent les cours civiques et penser pouvoir avoir un avenir dans ce cercle-là. Ce n'est pas possible. La question des Kazakhs est dépassée.
Aujourd'hui, c'est la question des sanctions. C'est une question technique la question des assurances. Parce que les gens se trompent sur l'assurance. Le comité a eu une politique d'accompagnement. En un moment, je disais que même on est en train de créer une mentalité d'assister. Mais vous connaissez les spécificités de ce milieu-là. Il faut fondamentalement qu'on essaie d'accompagner les gens pour qu'ils comprennent. Au moment où nous nous rendrons compte qu'effectivement, ils ont bien compris ce qui est de leur ressort, ce qui relève de leurs propres obligations, à partir de cet instant, on pourra les lâcher pour les laisser se débrouiller tout seuls. Mais il faut les accompagner", a détaillé Souleymane Diagne.
"Le comité, à partir du moment où il aura tenu ce séminaire, à partir du moment où on aura fait les éclaircissements que nous jugeons utiles, nous allons sanctionner sans état d'âme.
Les débats ont été interactifs, les gens ont posé des questions, on est allé au très fond des choses pour leur faire comprendre exactement qu'est-ce qu'on attend d'eux, qu'est-ce qui est interdit, qu'est-ce qui est prohibé, qu'est-ce qui ne l'est pas? Donc de ce point de vue, je pense que nous aurons bonne conscience chaque fois qu'on aura sanctionné", dira le vice-président du CNG des courses hippiques.